Friday, October 10, 2014

Des parlementaires à la prison centrale de Libreville pour sensibiliser sur le VIH/Sida

La croissance du Gabon
Convaincu par le fait que depuis un certain temps, la lutte contre le sida semble avoir été reléguée au second plan, le Réseau des parlementaires...



















Convaincu par le fait que depuis un certain temps, la lutte contre le sida semble avoir été reléguée au second plan, le Réseau des parlementaires en visite mercredi 8 octobre 2014 à la prison centrale de Libreville ont invité les gardiens de prison à rester vigilants face à ce fléau responsable du décès de plusieurs millions de personnes à travers le monde. 
Parce que la pandémie du sida a déjà fait plus de 36 millions de morts et infectée plus de 75 millions d'autres à travers le monde,  le Réseau des parlementaires de lutte contre le sida estime que le combat contre ce fléau ne doit pas être relégué au second plan en dépit de l'apparition de nouveaux virus.

C'est dans cette optique que les députés Gabriel Mouelé Malonga et Laurent Yambi, médecins et membres de ce réseau de parlementaires se sont rendus mercredi 8 octobre 2014 à la prison centrale de Libreville dans le cadre d'une campagne d'information et de sensibilisation qui a pour thème "VIH/Sida et pauvreté". Ils  ont invité à cet effet les gardiens de prison à rester vigilants. Car, parler du sida demeure toujours un sujet tabou dans le milieu carcéral.

"Je voudrais d'abord remercier l'assemblée nationale qui à travers le réseau parlementaire de lutte contre le VIH/Sida a rendu possible la tenue de cet évènement. Le VIH/Sida est aujourd'hui un obstacle au développement" a indiqué le colonel Olivier Moulengui Mfondo, représentant le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire.

Selon  Gabriel Mouelé Malonga, député du Parti Démocratique Gabonais (PDG) au 1er arrondissement de Libreville, cette approche a pour objectif d'éclairer la lanterne des agents stagiaires sur les conséquences de la pandémie du sida sur les plans économique, professionnel et sur la santé des individus.

" Que ce soit au niveau de la stratégie de lutte contre la pauvreté, que se soit au niveau des investissements qui sont faits autour de la Cnamgs, du fond d'aide sociale et des subventions que l'Etat donne aux différentes administrations, la lutte contre le sida coûte chère à notre pays " a déclaré  Gabriel Mouele Malonga.
Notons que durant cette campagne prévue sur trois jours et marquée par des conférences-débats, les députés comptent rappeler un ensemble connaissances en matière de prévention et de transmission  du VIH/Sida. 

Ils comptent également distribuer des préservatifs féminins et masculins aux participants afin de lutter non seulement contre le VIH mais aussi contre les autres maladies ou infections sexuellement transmissibles.

Source: gaboneco

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